Firmin Salabert est né à Gaillac dans le département du Tarn. Employé comme expéditionnaire (scribe) dès l'âge de douze ans, il occupe son temps libre à dessiner. Remarqué par un gentilhomme amateur, il étudie avec celui-ci pendant quatre ans avant d'entrer à l'Académie des Beaux-Arts de Toulouse, puis à l'atelier d'Ingres à Paris. En 1834 il s'en va à Londres, où il acquiert une bonne réputation de portraitiste de la bonne société et de célébrités du spectacle. En 1839, il rejoint Ingres à la Villa Médicis à Rome et peut ainsi étudier les oeuvres de la Renaissance italienne. Peintre très apprécié en son époque, et dont les tableaux correspondent bien au goût du temps, il est très actif dans sa production. A titre d'exemple, en 1847 il réalise 184 portraits, dont plus de quatre-vingts d'artistes du milieu de l'opéra, et en 5 semaines à Bath en 1848, 18 commandes de plus: c'est un portraitiste très recherché et donc un peintre reconnu quand il arrive à Annecy en 1853. Recommandé par un ami Alsacien qui savait que les Dunant avaient une "fille à marier", Salabert rencontre ainsi sa future épouse, Clotilde Dunant, qui a elle-même fait des études de beaux-arts à Paris. A partir de 1854, Salabert et Clotilde partageront leur temps entre Gaillac, Annecy, et Paris. ( texte en préparation ... ) Ces deux tableaux présentent l'intérêt particuler de montrer la même scène, manifestement peinte le même jour, par Salabert (à gauche) et Dunant (à droite). La saison est la même, les feuillages sont identiques... on remarque une légère différence de parallaxe, ce qui suggère que les chevalets du gendre et du beau-père devaient se trouver l'un à côté de l'autre... Salabert a aussi rajouté une chèvre et un de ces personnages champêtres qui peuplent nombre de ses tableaux... On pourrait presque faire une vue stéréoscopique de ces deux images!
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( Huile sur carton ) |
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Le village de Verthier ( Huile sur toile ) |
Soleil Matinal dur la Puya ( Huile sur carton ) |